Travel light


Lorsque je voyage et que je vois ces petites maisons en bordure de la Route Nationale : juste une petite case de même pas 9 mètres carré qui fait office de salon/chambre/cuisine/salle à manger, je me dis qui suis-je pour vivre avec le superflu ?

Et la même pensée me revient à l’esprit lorsque je me prépare à un voyage et que je fais ma valise avec le strict minimum : c’est possible de vivre avec le minimum, ou en étant minimaliste. Après tout, on ne fait que passer dans cette vie. Et à un moment donné, on se rend compte que rien de ces choses qu’on accumule n’a de réelle importance lorsqu’on les perd, car tout dans la vie, est remplaçable. Même si on ne le pense pas, on peut se passer de bien de choses : confort, sécurité, train de vie, les choses matérielles et immatérielles. Sauf des personnes proches à nos cœurs.

Si je continue dans cette analogie, la question suivante se pose : n’est-il pas mieux de traverser la vie avec des bagages faciles à porter ? Les fardeaux ne sont bons que pour ceux qui veulent les porter. Qu’ils s’agissent de bagages matériels ou émotionnels, des peines du passé, du manque et des soucis dans le présent, ou des attentes par rapport au futur, tout peut être revu en priorité. Tout n’est pas essentiel. Les autres fardeaux et problèmes, le Seigneur nous a aussi demandé de les déposer à ses pieds.

Et j’aimerais justement terminer ce texte et attirer votre attention sur ce verset : « Prenez sur vous mon joug et laissez-moi vous instruire, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour vous-mêmes. » Matthieu 11 :29

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