Chances are given.
En continuant dans la logique du « everyone
grows at his own pace », parfois je m’assois et me mets à penser à la vie.
La plupart du temps, mes pensées me ramènent à ma vie professionnelle. D’ailleurs,
j’estime que c’est le seul domaine sur lequel j’ai toujours à me remettre en
question.
Alors que je remplis mon CV
virtuel, non pour un éventuel entretien ni une promotion mais peut-être pour ma
conscience, je me dis que peut-être, oui peut-être suis-je en train de tout gâcher.
Pourquoi ?
Parce que, en toute modestie, j’ai
eu un beau cursus éducationnel. Mon parcours m’a emmené loin, dans des domaines
parfois inattendus, faisant de moi une personne polyvalente autant en marketing
qu’en environnement. Mais tout ça pour finir dans un bureau de fonctionnaire, dans
tous les sens du terme, exerçant un métier hors sujet.
Quand j’y pense, quelque part, il
y a des gens, avec un parcours plus modeste, mais qui pourtant, exercent
des boulots qui s’alignent avec mes compétences. Alors, aurai-je choisi la solution de facilité ?
Did I settle for less… En choisissant de rester dans ma zone de confort
(un boulot stable avec revenu moyen), je dis moi-même non à toute possibilité d’avoir
un travail excitant, épanouissant et un meilleur revenu.
Chances are given, it’s up to us to grab them or not.
Ce n’est pas évident, c'est très loin de l'être. Mon
combat intérieur n’est pas prêt de s’achever. J’ai beau peser le pour et le
contre, force est d’admettre que seule ma zone de confort me donne l’assurance
d’avoir du temps pour les personnes qui comptent pour moi. Et ça, ça vaut de l’or.
Et, j’en suis là.